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Sloft Édition 09 : Les précommandes sont ouvertes !

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Sloft Édition 09

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Partager l’espace

En 2050, selon l’ONU, nous devrions friser les 9,6 milliards d’êtres humains, qui se concentreront dans les villes, quand la surface habitable sur notre planète devrait se réduire dans le même temps sous la pression de la montée des eaux et de la désertification. Il semble donc qu’il soit nécessaire de nous préparer à « partager l’espace ». Ce que nous anticipons depuis quelques années chez Sloft en promouvant une conception plus compacte de l’habitat, mettant en œuvre des solutions stimulantes, belles et originalement « raisonnables », pour permettre à chacune, chacun de s’imaginer un refuge dans nos mégalopoles en expansion. 

Dans ce neuvième numéro bilingue : 

  • 8 Visites Guidées Exclusives :

À Charenton, à Paris, à Marseille ou à Sydney, nous découvrons dans notre nouveau florilège des logements sensibles, tels des prolongements des corps de leurs occupants, qui leur permettent de se situer charnellement dans leur environnement, leur donnant le sentiment d’être à leur place. C’est le miracle des habitats « vécus », selon la philosophe Céline Bonicco-Donato, à la différence des logements « interchangeables » pour éternels « visiteurs », qui, ce faisant, accaparent peut-être l’espace (et les ressources) des autres.

  • Un dossier spécial “architecture d’intérieur” : Dormir à la Villa Médicis

L’heure n’est donc plus aux « Xanadu », ces domaines somptueux et privés que symbolise celui de Charles Foster Kane dans Citizen Kane d’Orson Welles, Mar-a-Lago primitif s’inspirant des anciennes demeures princières. La Villa Médicis à Rome, elle, vit avec son temps et pousse l’ouverture et le partage de ses magnifiques espaces encore plus loin. Refuge pour les artistes, elle devient refuge pour tous grâce à son programme de rénovation d’anciens ateliers-logements convertis en chambres d’hôtes.

  • Un Entretien exclusif avec l’artiste Pier Stockholm

Vivre l’intériorité de son abri comme une exploration immobile de soi et du monde, c’est s’ouvrir d’immenses espaces sans accaparer la Terre. L’artiste Pier Stockholm envisage son atelier comme une première enveloppe de vie dans laquelle il emboîte les autres, jusqu’à sa « cabane », refuge poétique et exploratoire où il se ressource et élargit ses horizons créatifs et spirituels. Car l’astrophysicien Aurélien Barrau en est convaincu : plutôt que de chercher à percer tous les secrets de l’univers dans une orgie technologique qui nous propulse dans le vide intersidéral, acceptons le mystère du monde en développant notre regard poétique. Et par là, le préservant, nous le partagerons avec l’ensemble du vivant.  

L’éclectisme, la poésie, l’art, l’évasion, la beauté et l’innovation ne sont décidément pas fonction du nombre de mètres carrés !

« Esprit bord de mer moderniste », la vision ensoleillée de Johanna et Hugo, 73 m² à Paris

Il flotte ici comme un air de Riviera… Piscine, mosaïque, lumière pastel : chaque détail évoque le Sud, le soleil, et cette impression douce de vacances qui ne finissent jamais.

Le projet, imaginé par les architectes d’intérieur Johanna Lapray et Hugo L’ahelec, du studio Acte Deux, dessine un univers où les délimitations s’effacent.

« On voulait brouiller les frontières entre intérieur et extérieur, comme un cabanon ouvert. »

Et pour donner vie à cette scénographie libre et joyeuse, nous avons imaginé une colocation entre deux jeunes mannequins, Sara et Raphaella.

« Lumière et matière manifesto », le refuge minimaliste de Séréline et Matéo, 30 m² à Paris

Tout commence par un atelier. Au fond d’une cour du Haut-Marais, au-dessus de ce qui fut longtemps un espace de fabrication, Matéo et Séréline signent leur premier achat… et leur propre chantier.

« Notre futur logement prendra le contrepied de tout ce qu’on attend d’un intérieur parisien (moulures, parquet en point de Hongrie, etc.) : une ambiance d'ailleurs, pour déconnecter tout de suite en rentrant à la maison », racontent-ils.

Propriétaires et architectes de leur projet, ils conçoivent l’espace comme on écrit un autoportrait, en pensant autant au quotidien (travailler ensemble, recevoir, ralentir) qu’aux désirs qui les guident. L’atelier d’hier est devenu leur laboratoire d’aujourd’hui.

« De mètres carrés en mètres cubes », les hauteurs partagées d’Hadar et ses enfants, 60 m² à Montrouge

Sous les hauts plafonds d’un ancien atelier de Montrouge, Hadar a trouvé une autre manière de vivre en famille. Une structure en gradins, audacieuse et fonctionnelle, réorganise l’espace et le quotidien. « On aimait bien l’idée de produire cette sorte de mini-théâtre dans un appartement », explique l’architecte Jean-Benoît Vétillard.

Désormais, tout tient en une seule pièce. «  Si quelqu’un s’énerve, la maison s’énerve », traduit Hadar.

Cette structure de bois clair incarne ainsi cette nouvelle manière de vivre, ensemble et en mouvement. Pour cela, Hadar la remercie régulièrement dans un rituel silencieux.

Quelques retours de lectrices et lecteurs 😊

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